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  • Féminin Plurielles

    féminin plurielles.jpgA l'occasion de la journée de la Femme, le Conseil Général des Hautes-Alpes organise une exposition, une soirée théâtre et une soirée conte.

    L’idée est née d’une rencontre entre Claudine Meyer, sculptrice, et Agnès Dumouchel, conteuse. De fil en aiguilles, elles ont eu l’idée de créer ensemble.

    Quoi de plus difficile et exaltant que de faire coïncider le plus ténu des arts, celui de la parole, avec un des plus solides : celui de la matière ? De cette idée est née une collaboration entre elles et des institutions sociales et culturelles dans le but d’interroger la transmission du féminin.

    « Féminin plurielles » provient d’une palette bigarrée où arts, culture, rencontre et réflexions sur la question du féminin est au programme.

    Cet événement se déroulera sur trois jours :

    • Une exposition de sculpture « Fil de femme, fil de faire» dans le hall du Conseil généraldu 8 au 28 mars 2012proposée par Claudine MEYER. Le 8 mars à 18h00 aura lieu le vernissage avec une balade contée par Agnès DUMOUCHEL Plus d’informations au 04 92 51 32 04 – ENTREE LIBRE
    • Une soirée théâtre, vendredi 9 mars à 20 h 30 au CMCL :« L’homme semence » de Violette Ailhaud interprété par Agnès Dumouchel et Emilie Bourgeois au chant et à la contrebasse. Plus d’informations au 04 92 51 55 28
    • Une soirée conte, samedi 10 mars à 18 h au CMCL: « Contes de Femmes » par les conteuses de l'Atelier Conte et Voix. Plus d’informations au 04 92 51 55 28 Ce projet est conduit par le Centre de l’Oralité Alpine, la DDCSPP (Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations), le SSIAD du Champsaur- Valgaudemar (Service de Soins Infirmiers à Domicile), la Maison des Solidarités de Gap et les Centres sociaux de la Ville de Gap.

    L'équipe de la Délégation vous recommande fortement d'y aller!

    Cliquez ici pour plus d'informations

  • Atelier Art Créatif

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    Le 06 Mars à Partir de 14h30 à la Délégation de Gap, animé par Astrid et Jean-Paul

    Venez Passer un agréable moment de détente, Venez vous exprimer à l'aide de Peinture, Dessin,...

    Toute autre idée de votre part sera la Bienvenue!!

    Venez Nombreux!!!

  • Les Maisons Départementales victimes de leur succès, selon un rapport de la CNSA

    Les délais de traitement s'allongent, les taux d'accord de prestation de compensation du handicap diminuent et les montants attribués baissent.

    Les usagers des Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) doivent s'armer de patience... Le délai moyen de traitement des dossiers est de 4,7 mois pour les adultes et de 3 mois pour les enfants, explique 
    la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) dans sa passionnante synthèse des rapports d'activité 2010 des MDPH.

    La rançon du succès ! Entre 2009 et 2010, le nombre de demandes qui leur ont été adressées a en effet augmenté de 15,2 %. « Une meilleure connaissance de la loi et des possibilités de réponses qu'elle offre, une proximité avec les usagers, mais aussi la situation économique et la progression du chômage sont évoquées parmi les causes de cette augmentation continue », avance la CNSA.

    Ecarts abyssaux entre départements

    Dans le même temps, les effectifs des MDPH (5 000 équivalent temps plein) ont crû de 3 % et « des efforts de rationalisation des processus et d'accélération de la prise de décision », ont été menés. Insuffisant pour faire face à l'augmentation du nombre de demandes. Les délais de traitement se sont donc légèrement allongés : + 0,5 mois pour les adultes ; + 0,1 mois pour les enfants. Alors que la réglementation impose aux MDPH de répondre sous quatre mois maximum, elles mettent plus de six mois à traiter les demandes de prestation de compensation du handicap (PCH), par exemple.

    Pour la seule PCH, les MDPH ont rendu 175 000 décisions en 2010 (+ 27 %). Seules 56,7 % des demandes ont été accordées. En moyenne, car les écarts entre départements sont considérables : les taux d'accord varient de 29 à 85 % ! Les montants des différents éléments de la PCH sont quasiment tous orientés à la baisse, à l'exception des aides humaines et de l'aménagement du véhicule. Une diminution qui s'explique sans doute, en grande partie, par la volonté de restreindre les coûts.

    Les fonds départementaux de compensation à la baisse

    Quant aux dépenses payées au titre des fonds départementaux de compensation, qui ont pour vocation de financer ce qui reste à la charge des allocataires de la PCH, elles ont diminué de 2 % en moyenne. Et la dépense moyenne pour 1 000 habitants varie de 115 à 1 500 € selon les départements ! Pour la CNSA, « l'égalité de traitement ne peut se trouver dans ce dispositif créé complémentairement à la PCH, mais distribué de façon très aléatoire ».


    Article de Franck Seuret de Faire Face.fr